Une forêt native est l’écosystème qui se rapproche le plus de ce qu’est une forêt sans intervention humaine. Les forêts natives de Miyawaki croissent d’environ 1 mètre par an, soit 10 fois plus vite qu’une forêt classique, grâce aux synergies développées par la grande proximité des différents plants entre eux. Cette méthode d’ingénierie écologique permet d’obtenir une forêt mature en 20 ans alors qu’il aurait fallu 200 ans en laissant faire la nature sous climat tempéré (deux à trois fois plus longtemps en milieu tropical dégradé).

Seules les espèces indigènes, natives de la région donc adaptées aux sols et aux climats locaux, sont utilisées, soit une trentaine environ en métropole. Une plantation très dense de trois à cinq arbres au m², est réalisée en reprenant les différentes strates de la forêt naturelle, afin de permettre le développement d’une structure en étages qui garantit une captation optimale de la lumière pour une croissance ultra rapide. Cette proximité favorise la coopération par le réseau racinaire des arbres et leur permet d’être plus résistants aux aléas climatiques malgré leur croissance fulgurante. Ces écosystèmes diversifiés, qui ont la complexité d’une forêt à micro échelle, sont plus résistants aux ravageurs et aux maladies, car plus un écosystème est complexe, plus il est résilient.